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le vallon


XXIII




J’entends tout bas pleurer les roses,
Les branches vertes, l’eau d’argent ;
Mon pauvre cœur tant indigent
Est plus sûr de ses jours moroses
Que le lac ne l’est de son eau
Calme où nagent des feuilles rondes
Et que l’amour du jeune oiseau
Ne l’est des ramures profondes.