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mélancolie


V




J’avais peur qu’on touche ma robe,
Et jalouse de mes pensées,
J’étais l’ardeur qui se dérobe
Plutôt que d’être caressée.



Mes yeux se fixaient sur les êtres
Comme un pétale aveugle et frais
Dont l’éclat satiné pénètre
Le feuillage d’un feu discret.