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le vallon




Dans sa robe à fleurs une aimée,
Dans son habit grave l’amant
Paraissent nus tant leur pensée
Sereine sur le vêtement
Flotte, tant l’habit sombre épouse
Le fin ramage de la blouse.
Ils sont nus ; leurs habits sont faits
D’un fluide suave et secret
Qui les porte sur les clochettes,
Légers dans la brise muette.