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le vallon




Un long silence autour de nous.
Cette tête sur mes genoux
Blanche et sévère
Rejoint le calme de la terre.
Les yeux sont clos sur un rire effacé,
Les lèvres sont closes, le nez
Est sans souffle. Dans l’air muet
Parfois un soupir monte et s’achève.
Plus je tiens ce visage de près,
Plus je vois qu’il était fait d’un rêve.