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le vallon




Ah ! si ce vallon ne peut
Avec son herbage bleu
Et ses dormantes fougères
S’étendre à toute la terre,
Ah ! que seule j’y demeure
Au pied du bouleau qui pleure ;
Que seuls, amis de beauté
Et de rêve se promènent
Dans l’atmosphère sereine
Sur un gazon velouté.