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le vallon




Le long rêve de la nature
Mouvante dort dans mon silence,
Le bercement et le murmure
Harmonieux du monde immense.
Monde de l’air impondérable,
Toi qui subsistes pâle et bleu
Avec les vallonnements creux
Où les fougères, les oiseaux,
L’homme, les eaux
Dorment entre eux.