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le vallon




Vallon, feuillages enchantés,
Il y a des larmes pour la beauté.

Élève-toi, cœur noble et triste :
Le rêve à jamais subsiste
De tout ce qui fuit ;
Car le rêve fuit et jamais ne se pose,
Il se berce des bouleaux à la rose,
De l’aube à la nuit.