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les jours heureux

notre premier père, pour travailler la terre, semer et récolter selon ses mérites.

Les jours malheureux, dans le cours desquels nous devons nous abstenir avec soin de donner suite à tout projet qui pourrait offrir une chance douteuse, sont ceux que Dieu défendit à nos premiers parents d’employer pour la culture.

Dans l’une ou l’autre de ces deux catégories peuvent être rangés également un certain nombre de jours sanctifiés par l’Église, et qui sont ou propices ou funestes, selon que celle-ci se réjouit ou prend le deuil.

Tous ces jours fastes ou néfastes seront indiqués en temps et lieu, pour chacun des mois auxquels ils appartiennent.

Quant aux autres, qui sont bons ou mauvais, suivant les phases de la lune, en voici l’énumération :

Les quatre premiers jours de la lune n’ont rien de particulièrement dangereux, mais il faut toujours un peu s’en défier.

Le cinquième et le sixième jour sont bons pour la culture, redoutables pour les maladies. Une maladie qui commence l’un de ces deux jours-là peut être regardée comme mortelle.

Les septième, huitième et neuvième jours sont propices aux laboureurs et aux bergers.

Le dixième est un jour de prospérité pour