592 SUR I.KS GOMJ'OSKS I.ATl.VS HU TyFK (Kjvliiila .
La place des mots en -c/Wa, sous le même rapport, est incertaine: cependant il y aurait k faire valoir plus d'une raison contre une racine monosyllabique de la forme kaid- on kaidh-. Nous tenons pour le plus probable, non knidhô-, mais, ce qui revient presque au même, kai-j-dhë- (faible kai-dhô-)^ selon une formation verbale avec rac. dhê- qui paraît avoir tenu une certaine place en latin et dans d'autres langues, comme le lituanien.
11 ne reste en somme que les mots en -venu qui aient claire- ment en face d'eux une base monosyllabique (skr. gan-tum, etc.). C'est donc dans une proportion assez faible que s'est exercée l'analogie à laquelle pouvait facilement donner lieu indi-fjenâ, h mesure que sa finale prenait davantage le caractère d'un simple élément flexif. Le -capà- d'hosticapas est peut-être à joindre aux formes en -venâ: il serait difficile de l'affirmer; v. ail. haft ne prouve naturellenient pas plus que tohter = ^uYdirip une base monosyllabique.
La liexion, à son tour, appelle différentes remarques:
1. ffidigenà et terra. — La présence de l'a — bien que cet fi ne s'étendît lui-même qu'à trois ou quatre formes de paradigme, comme dans Mac — fut suffisante pour rapprocher peu à peu indi- genà de la I^ déclinaison. L'assimilation a pu, d'abord commencer, ensuite se poursuivre, de manières très diverses. Nous ne ferons qu'une seule remarque, destinée à écarter quelques difficultés qui, assez naturellement, pourraient frapper: c'est qu'il n'est pas nécessaire qu'une forme casuelle ait complètement coïncidé au début entre indigenà et terra, ou indigenà-s : terra (ou indigend-s : *terrd?); ni même que la première identité ait été fournie par le petit noyau de formes dotées de l'a dans le paradigme -genà{s). Si par exemple une forme comme le locatif, c'est-à-dire *indigen'-i, devenait in- commode ou obscure, elle n'avait guère d'autre remplaçant naturel qnindigeiiâi, et cela sans que l'imitation de terrai fût même for- mellement nécessaire pour créer cet anneau.^
2. Indigenà et paricidas. — Il reste encore un souvenir assez précis, dans une ou deux formes, des différences qui séparaient indi- genà (le terra. L'abrégé de Festus nous a consers'é les deux nomi-
��1. Four la même raison, il n'est pas implicitement nécessaire, pour (jiie le rapprochement des déclinaisons re.ste concevable, ijue terra (nominatif) ait eu de tout temps la ({uantité terra. On pourrait se demander si cette quantité tant discutée n'est pas une suite, au moins dans quelque mesure, des contacts avec irulippu^is). L'influence, ici, sérail inverse de celle (pii s'est exercée en général iiu cours de ccfte égalisai ion.
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