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��D'QMHAYIII A TPIHTOAEMOI.
UEMARQTIES ÉTYMOJ.OGIQUES. {Mélanges Nicole, p. 503. — fienève 1905.)
Dans les écrits d'Hippocrate et de son école, on voit revenir fréquemment la mention d'une espèce de cataplasme dont il est fait grand usage pour toute sorte de maux, et portant le nom d'ibjariXuaiç. Les manuscrits ne donnent pas toujours le nom sous cette forme, mais souvent en deux mots, dj|ar] XûcTiç; aussi bien au nominatif qu'aux autres cas (gén. dj|Liri\ucnoç ou Ù)}XY]ç Xiiffioç).^ Se fondant sur cette circonstance, — assurément assez grave à première vue, — tous les lexicographes modernes ont considéré le mot comme formé de Xuaiç, précédé de l'adjectif vj^àç, sans s'expliquer sur le sens qu'il faudrait attribuer au terme principal en cette combinaison.
Le cataplasme n'était autre chose qu'un emplâtre de farine d'orge. Ta àtrô tujv àqppÛKTUJV KpiôOùv dXqpiTa le Kai dXeupa, c'est toute la description qu'en fait le Lexique des termes hippocratiques de Galien, lequel semble, comme on voit, ne pas même entendre spécialement par uj)nr|Xu(Jiç une farine réduite à la forme de cata- plasme, mais la farine d'orge en général.^ Il n'y a rien de plus particulier dans d'autres sources, dont on trouve, en ouvrant le Thésaurus, une assez ample collection; la compilation des Geoponka dit, par exemple, IS, 19, 9: "Ectti bè d))LiriXuO'iç t6 âXeOpov tû âTTÔ TUJV Kpidûjv \xr\ TreqppuYlnévuuv Yivô)uevov. Pour être appliquée selon l'ordonnance, cette farine, on vient de l'entendre, et cela découle d'ailleurs d'ibjuôç, ne devait pas être grillée. Elle n'était pas davantage
1. L'appareil critique de l'édition Litlré permet de se rendre compte en un temps minime, vu la fréquence du mot, de l'hésitation qui rèjjne entre les doux manières d'écrire.
2. C'est ce qu'il dit quelque part en autant de termes: Tô ariTiô|ievov KOTéTTXaaa . . . bià Kovfaç aiaKTfîç Kai ubiafiç Xùaeujç, oîjtuj b' ïaôi |ue KaXoûvTo TO Kpîôivov ûXeupov (-rrepi ouvî). q). t. kotù fevti, 111, "l, éd. Kiilui).
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