MaTinvoi. Kofu.uafnvoi. etlmiques «indérivés» ^ ou non décomposables pour la langue grecque lequel que puisse être leur état dans une autre). ^ De tels noms — à part cependant l'uniformité du suffixe, qui les rapproche des dérivés — sont foncièrement de même espèce que 'lv6oi, TTépcrai, MacrcJaYéTai. au point de vue des garanties qu'ils offrent de reposer sur un original exotique. Si, par exemple, ce fait géographique que l'aire d'extension de -nvôç concorde à peu près avec -les limites de l'empire perse avait assez peu de signification pour la première série, il pourrait avoir plus de poids dès qu'il s'agit de la seconde.
Nous n'instituons pas par là deux questions dont l'une serait relative à la série Ti^aprivôç, l'autre à la série Aa)LiaaK-riv6ç. Au contraire, nous croyons tout cet ensemble connexe, aussi bien que le type Sabmus (qui ne dérive de rien) est malgré tout inséparable de Lat-'inus tiré de Latium. La différence est que la fi'appe libre par les Grecs de mots en -nvôç a naturellement dû s'exercer sur une tout autre échelle dans le cas de AajuaaK-rjVÔç que dans l'autre, en sorte que, pris isolément, les seconds sont de meilleurs témoins jiour les conclusions relatives à chaque pays que les premiers.
3. Le suffixe est-il perse ? — Si l'on estime que l'aire géographique de -nvôç ait une réelle signification, c'est-à-dire qu'elle repose, avec les limites qu'elle a, sur un fait d'onomastique étrangère, et non d'onomastique grecque, alors il n'y a évidemment qu'une seule langue étrangère, le perse, qui puisse expliquer cette diffusion du suffixe dans les provinces les plus différentes, les plus séparées par la langue. Un nom comme TTaTaXrivoî ne serait ni hindou ni grec
1. Souvent l'ethnique indérivé est un nom de peuple, tandis que l'ethnique dérivé donne plutôt des démotiques, mais cette distinction n'a aucune portée, Cf. les noms de peuples comme Norvég-ien, de Norvège, 'Aoi-âvoi, les Asiates, de 'Aσîa. etc. Leur formation est identique à celle d'un démotique comme Paris-ien, Mear||uPpi-âνός.
2. De même que les dérivés en r\vàc,. de même les indérivé.s uianqueni absolument en Grèce, où on ne relève point de noms comme Tipaprivoi. — Le traitement, phonétique du suffi.xe par les Grecs est également identique dans les deux séries (dor. -âvôç, ion. -rivôç, attique -avôç après p et il, ainsi Hérodote £apbi-r]v6ç et Tipapr]v6ç, Strahon Zapbi-âvôç et TiPapâvôç. t'rotitons de cette iiccasiori pour constater qu'il n'est pas inutile de chercher lin^uisliquemcnt ce qu'est une finale ethnique. C'est ainsi que nous voyons tous les jours loY^iavri, "Apiavri, traités: 1" comme si de tels noms n'avaient rien à faire avec t\o.u.\^o.- Krivoi, mais S" comme si on pouvait librement supposer 'Apidv/i par d bref(b, — c'est-à-dire poser que Zapbmvôç. est autre chose que Zapbtrivôç ou qu'Hérodote n'aurait p;js dit "Apirjvr). Zofbnivrj.
�� �