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IN'PCRIf'TIONS PIVKYGIENSBS. ')i*.*'

Tious Ta ligne H. — Exactement sous le e de -jueuaa-, on remarque, l'hose énigmatique, un iietit T, lui-même souligné de deux traits ayant cette forme: ti . Il vu deux alternative^:. Ou bien lire de bas -en haut, ce qui donnera W"^ ■ Ou liien (conserver le sens général de linscription ; dans ce cas, seul le ^ constitue une lettre, et les barres horizontales représentent n'importe quoi. En aucun cas on ne voit ce que cet appendice signifie.

N'oublions pas de noter que le grand trait vertical qui se dresse ici dans la photographie du moulage (planche 1) provient d'un simple pli du papier, et que la photographie directe n'en présente aucune trace.

Les renianpies (pu, sans ressembler le moins du monde à un essai d'interprétation, se présentent assez immédiatement sont, me semble-t-il, les suivantes:

Le mot KavuTieiFaicT, ne sera séparé par personne de Ba^a Me|LieFaicr, Areff ApKiaeFaicr des inscriptions de Midas. Ceux-ci sont ou des patronymiques, ou des métronymiques, ou des gentilices. Du moins des mots donnant une indication de ce genre, que ce soient des nominatifs comme AaepTiàèiiç ou des génitifs comme AaépTeuu. Leur place est immédiatement après le nom de personne. Dans la présente inscription, il semble au contraire que KavuTieiFaicT en soit séparé. Le nom de personne est, ou bien dans FacToud, ou l)ien tout à fait absent. Dans le dernier cas, c'est une expression connue TTiiXeibiiç pour AxiXXeûç; dans l'autre, le tour Aniq)opoç épepriKeiv MaivaXibnç, avec séparation du patronymique; et dans les deux cas. un tour poétique. A première lecture, je dois ici le cons- tater, le fait qui m'avait le plus frapi^é, est que toute l'inscription sonnait comme un texte métri<|ue ( -- — ^ _ ^ — - etc.) . . . Sans doute une telle inqjression ne ])eut être que bien incertaine^: il est dautres inscriptions phrygiennes, nommément le n" 7 de Ramsay ^ocreaaiT )naTepe2[ etc.), pour lesquelles ce soupçon prendrait plus de coi-ps.-

\. .Surtout s'il taut lire KavuTiei,/uiao (v. plus liiiiit). Seul un cjilaîeclitjue K(tuû.':tu'i'uiiis saccorderait bien avec la prejuière ligne.

2. A VA' propo.s, il ])eul être intéressant de remar(|uer, sans cuniondrc d'ailleurs les époques, que le texte pour ainsi dire moyen de l'iniprécalion néo- phrygienne, quand on en combine les diUérentes versions, est: joç VI ae^ouv Kvoujjavei kukouv ubbaKer aivijLKXvKa. uf ile.ufcXai K€ bioç kê enrreTiKuevoc; eiTou,

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