M'i A rnoros dk i/acc^ntiation litiîaniknne.
2. Les formes qui ont existé de tout tein])S, mais dont on ne peut prouver qu'elles aient toujours offert une diphtongue.
Pour qu'il puisse être question en un sens quelconque d'une exception k la loi, la condition préalable est que le mot ne rentre dans aucune de ces deux classes. On se trouve alors en face d'une quinzaine de cas comme v-vnas «un» {*omos)\ véidas, véizdmi «voir»; mclas, inéihl «amour» (si on compare laeiXîxioç); j'cfikan «je cherche» (v, h.-all. ewcôw); mcz'm, mefilas «fumier» (indo-eur. ■•'met')?/*- ; cf. mèéa mingit, reposant comme le latin sur une 2® forme, *mengh-, avec intonation régulière); mâifias «sac» qu'on rapproche de skr. mê?a-s «bélier», mêsî «peau do bélier»; fankas «graisse» = *feuko-, v. h.- all. dioh (l'adj. taûkinas ne suffit pas ù prouver que la métatonie soit du côté de fâuk-); ràudmi «je me lamente» = skr. rôdimi (Pintona- tion n'est pas bien attestée; elle est douce dans le subst. raudà, ace. randq, ce qui d'ailleurs est sans portée) ; ridufpni et râiigas «le- vain», gr. èpeuY-: pldufi en regard de TiXeûcrai (cf. plaù-k-ti); bernas «garçon» remontant apparemment à *bher-no-i got. barn; et un cer- tain nombre d'autres, parmi lesquels pérdèu contre gr. Trépbo|aai, skr. pard-. Ces exemples, cités ici sans ordre se présentent dans des conditions très diverses, qu'il ne peut s'agir d'apprécier dans le pré- sent article. Il sera nécessaire notamment de tenir grand compte d'une tendance curieuse du verbe en -mi, -éti, et -mi, -oti h la mé- tatonie rude.
A suivre. [La suite annoncée n'a jamais paru.]
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