A Pn(H'(i< DK i.'acc.kxti'ation i.ituaniknnk. ôll
vïcax, contenue dans vïcî ou dans got. n-eihan «combattre»), sans obscurcir ce rapport par la collation de Kùk-, dans vikrùs «actif».
^lê-ii, 8* prés. Jilc-ja «s'incliner, être en -pente* , JHaî-f as «pente»; cf. indo-eur. *kjei-^ *kJoi- «incliner», hors de toute question pou- vant concerner _filî- dans su-JJl)j^s, etc.
klails-o «il écoute», cf. indo-eur. k\leus-^ skr. çrôs-até (exacte- ment éclairé par la forme faible çrus-fi-s), en laissant de côté klûs-, dans 2m-kÎHniii)s. — L'intonation de klâusiu «j'interroge» est un des problèmes auxquels on aperçoit le moins de solution dans toute l'étendue des faits d'intonation.
prar(s-ii <<se laver le visage», cf. indo-eur. *prem-, forme forte de skr. prusati «asperger, inonder», sans faire intervenir jmis- dans j)rnsnà «mufie, museau de la vache» (partie qui baigne ;\ ra])reuvoir).
A ces exemples s'ajoutent en particulier:
1. La syllabe -ant- du participe, laquelle est d'intonation douce. On ne peut s'en assurer directement, vu qu'au nominatif {nejias, etc.) la sylla])e, comme finale, n'est plus dans les conditions ordi- naires, et que dans le reste de la flexion elle ne reçoit jamais le ton: nèfianti, etc. Mais il résulte de la loi développée plus loin {Accentuation) que l'accent ne pourrait pas tomber sur ne- si la syl- labe suivante était rude.
2. La diphtongue des présents à nasale infixe, tels que l-\im[pa = skr. limpati; sn-iù-ga = lat. ningvit; pa-i- un-da, cf. iruvGâvojLiai. Cette diphtongue est indo-européenne^: elle était naturellement de même forme quel que fût le verbe, et elle est en lituanien de même intonation quel que soit le verbe. — Les présents en question for- ment un des cas mémorables où l'indo-européen admet par exception que i-f», u-\-n, r-\-n, etc., dans la même syllabe, fassent in\, un , etc. (et non jn, wn, etc.); c'est grâce à ce fait que nous avons ici l'occasion, à peu près unique, de constater, comme il fallait s'y attendre, que la loi s'applique à in, un primitif aussi bien qu'à on, en, etc.
Les cas contraires. — 11 y a deux catégories de formes sur les- quelles la loi ne prétend rien établir, ni dans un sens ni dans l'autre:
1. Les formes qui, autant qu'on peut le voir, n'ont jamais con- tenu qu'une diphtongue, mais dont on ne sait si elles ont existé de tout temps {làngas, fenêtre, vdr2}a, épi, lepa, tilleul, etc.).
1. L'idée que limpa, bunda se ramèneraient à *lipna, *hudna, ou autres formes plus ou moins voisines, tenait simplement à un ensemble de vues erro- nées qui empêchaient de comprendre le type indo-européen *li-m-pé- = *li-né-p-
(7- cl.) 4- suiï. -e-.
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