330 DE l'emploi du génitif absolu en sanscrit.
MBh. m 16576:
tatas tê prêksamânânâm têsâm aklisfakarmm^âm antarâhânam yayur décâh.
Cf. MBh. XIII 1770. XIV 366. Hariv. 3695. -
Avec adrçyô Ihavati^. Mark. Pur. 95, 26:
ity nktvâ pitaras tasya paçyatô, munisattama, babhûvuh sahasâdrçyâh.
Cf. Mark. Pur. 100° 29. Kath. 101, 269.
Le verbe naçyati se construit avec le génitif dans le sens de «être perdu pour quelqu'un»^. L'exemple suivant ne peut donc passer plus que les précédents pour contenir le génitif absolu. Mark. Pur. 49, 63:
tatas tâh [2yrajâJi] paryagrhnanta nadîksêtrâni, parvatân, vrksagulmausadhîç caivam âtmanyâyâd yathâbalam. têna dôsêna ta nêçur ô.sadhyô misatâiîi, dvija ^ : agrasad hhûr yugapat tâs tadavsadhyô, mahâmatê.
Inutile de dire qu'avec certains verbes, par exemple harati «en- lever», il n'y a aucun motif quelconque pour admettre le tour ab- solu. Ainsi Bhâg. Pur. V 14, 3 : aniééhatô 'pi ... huimnbina uram- kavatsam rnisatô 'paharanti. Le mot misatah frappe comme étant superflu, mais cela rentre dans le cas traité ci-dessus, p. 326 II et p. 327 seq.
Verbe Çynôti.
408. — MBh. V5599:
tan mê kathayatô, manda, çpiu vâkyam durâsadam sai-vaksattrasya madhyê tvaffi yad vaksyasi Suyôdhanam ' Çfnvatah Sûtaputrasya Çakunêq ca durâtmanah.
409. — Hariv. 14993:
tatah sa bhagavân Rudrah, sarvân vismâpayann ira, stutyâ pracahramê stôtum Visnutîi viçcêçvaram Harim arthyâbhi]^* çrutiyuktâbhir munînâiîi çrnvatàm tadà.
��1. Ici comme plus haut on peut, si l'on ne considère pas le génitif comme absolu, le faire dépendre soit du mot adrçya seul, soit de la locution prise dans son ensemble.
2. MBh, IX 21)66: tésâm kmdhâparîtânâm nasfâ vêdâh. Nala 24, 17: marna râjyam pranastam. Kath. 33, 8!2: naçyêt sarvam idam marna; etc.
3. Imprimé: dvijalji.
4. Lire: arcâbhih.
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