274 DE l’emploi du génitif absolu en sanscrit.
��§ 2. Le sujet du génitif absolu.
Première et importante règle à noter:
Le sujet du génitif absolu est toujours une personne, dans le sens grammatical du mot, c’est-à-dire un être animé et intelligent, ou censé tel.
On ne pourrait donc convertir en génitifs absolus des locatifs tels que: divasêsu gaééhatsu, barhi^ stîryamdnê, utsavê pravartamâtiê.
Toutefois le sujet peut être un collectif de personnes.
Il y a parfois, comme dans la proposition à verbe fini, ellipse du sujet lui: ainsi au n*^ 64, et dans l’exemple que donne le scho- liaste de Pânini, rudatah prâvrâjît (v. § 6). — Le génitif var§atah «uovTOç» que nous avons cru reconnaître dans les n°^ 80 et 81, doit être considéré comme un cas particulier où le sujet reste innommé. Il faut sous -entendre dêvasya ou Parjanyasya, car le verbe var§ati n’est point impersonnel comme le grec uei. Aussi, au point de vue syntaxique, ce n’est pas uovtoç, mais bien les locutions telles que Tra\\o)néviJUV «en tirant au sort» (II. 15, 191) qui fourniraient ici le meilleur parallèle^.
Le pronom relatif, comme sujet d’un génitif absolu, se trouve aux n°« 50, 84.
On ne doit qu’à des négligences de style certains génitifs ab- solus dont le sujet répète un des termes de la phrase, comme dans le grec àcrdevricravTOç aùroû, oùbéiroTe àiréXiTre tôv TrdTtTrov, Xénophon Cyr. I 4, 2. Ainsi MBh. XIII 4002:
iti têsàm kaihayatâm, bhagavân Gôvrsadhvajah «.êvam astVT iti dêvâms tân, viprarsê, pratyabhâsata.
Cf. les no« 2, 6, 9, 32, 43, 45, 47.
§ 3. Le prédicat du génitif absolu.
Le génitif absolu n’est point, comme le locatif dans les fonctions correspondantes, une construction employée librement et dans une grande variété de combinaisons. On y retrouve presque constamment les participes des mêmes verbes. C’est donc en somme une série de formules, consacrées par l’usage, que nous avons devant nous.
��1. Au surplus varsafa^ signifie peut-être plus exactement: le pluvieux pleuvant, varmtô varmtah, de même que le vrai sens de iraXXoiaéviwv est: ■rraXXonëviuv Tiùv TuoXXonëvujv. Le sujet est omis parce qu’il n’est autre que le prédicat sous-entendu à l’état de substantif.
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