268 ADDITIONS ET CORRECTIONS.
P. 140. Nous sommes heureux de voir exprimer sur irécpri par M. G. Mahlow une opinion toute semblable à la nôtre. V. K. Z. XXIV 295.
P. 141, lignes 25 seq. ■ Nous aurions dû mentionner l'exception que font les causatifs tels que snapayati de snâ, exception du reste sans portée, vu le caractère moderne de ces formes.
P. 151 seq. Le mot Ypo|uiq5dç, que M. Curtius [Grdz. 57) ne peut se décider à séparer de '^pà.cp\u, prouverait que cette dernière forme est pour *•^pm(ç^b (rac. Ypejucp); TPC^9iJ^ ^'^ donc rien à faire dans la question du phonème a et ne doit pas être identifié au got. graba.
P. 156. biûpov «largeur d'une main, écartementi> pourrait se ramener, avec bf|piç «division, discorde», à une rac. dêr.
P. 160, ligne 20. Ajouter dur-gàha. — Ligne 5 d'en bas. Ajouter hlddate: prahlàtti (Benf., Vollst. Gramm., p. 161).
P. 161, ligne 13 d'en bas. Ajouter çâkvarâ «puissant».
P. 163, ligne 18. Nous citons ailleurs (p. 241) deux exceptions des plus intéressantes, vanâti et sanâti. Trop isolées pour infirmer la règle, elles viennent à point pour témoigner de son caractère tout à fait hystérogène dans la teneur absolue qu'elle a prise dans la suite.
P. 168, ligne 15. Ajouter: nactus et rsitis, de racines a^nA^k^^ et a^rA, D'après les lois exposées au § 14, le phonème A aurait dû, dans ces formes, donner naissance à des sonantes longues, et on attendrait *anctus ou *anactîis et *artis. Il serait trop long de rechercher ici pourquoi le phénomène n'a point eu lieu. Mentionnons le got. -nauths, qui coïncide entièrement avec nactus.
P. 171, note. Ajouter i^oivbpa «étable» en regard du skr. mandirâ. Ce rapprochement est douteux.
P. 179 seq. Dans le moment où nous corrigions l'épreuve de ce feuillet, le Journal de Kuhn (XXIV 295 seq.) nous apportait une savante dissertation de M. Johannes Schmidt traitant des optatifs. Il y a entre les résultats auxquels il arrive et les nôtres une conformité flatteuse pour nous. — Ce que nous cherchons vainement dans le travail de l'éminent linguiste, c'est une explication du fait que les formes faibles ont converti ia en l.
P. 184, ligne 14. L'r-voyelle devient en effet ar dans l'arménien: artsiv = skr. r^ipyâ; ary = skr. fksa; gail = skr. vfka, etc.
P. 186, ligne 9. L'adjectif ind. gau-râ apporte quelque confirmation à l'hypothèse ga-au, car autrement la diphtongue au n'aurait pas de raison d'être daiLs ce dérivé.
P. 192, 1. 11 d'en bas. Ajouter dânâ de dâmân.
P. 206, lignes 16 seq. Nous aurions dû prendre en considération les composés de qpprjv, tels que âqppwv. Nos conclusions en auraient été modifiées.
P. 242 en bas. La racine du mot ûrdh-vâ pourrait être râdh, rddhati. En ce cas, ce serait un exemple à joindre a dlrghâ: drâghlyas.
P. 245, ligne 21. Noter le dor. Koppa = KÔpan. Il semble indiquer que le son qui précédait p ne s'est fixé que fort tard.
1, Skr. anaç dans anaçâmahai, gr. éveK (pour èv^K, bien que plus tard ce soit le second e qui alterne avec o^: éviîvoxa); — skr. «n, gr. épe. Les formes germaniques nôh et rô ont accompli, comme d'autres racines de cette espèce (ainsi knô = skr. gant, hrô «glorifier» = skr. fcart) une évolution métathétique.
^
�� �