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posé or comme représentant latin de l'r-voyelle. Cette dernière règle, dont nous devions la connaissance à une communication verbale de M. le prof. Osthoff, avait été publiée avec son autorisation dans les Mémoires de la Soc. de Linguisti- que (III 282), et il ne pouvait y avoir indiscrétion à la reproduire ici. — On sait que l'existence de l'r-voyelle dans la langue mère a toujours été défendue en principe soit par M. Hovelacque, soit par M. Miklosich. Seulement ces savants n'indiquaient pas quels étaient les groupes spéciaux qui correspondaient dans les langues d'Europe au r indien.
P. 43, note 1. Le skr. amd ne saurait représenter nmà, car cette forme eût produit «anmà».
P. 44, ligne 1 2. Une forme semblable à }x-ia se cache peut-être dans |Li-û)vuE, si on le ramène à *a\xî)vvZ. En outre |uôvoç est pour *a|n-6voç et identique sans doute au skr. samânâ, équivalent de eka (pour *sm-ânâ par svarabhakti). Toutefois la forme ^oOvoç ne s'explique pas.
P. 49. Pendant l'impression du présent mémoire a paru le premier cahier des Morphologische Untersuchungen de MM. Osthoff et Brugmann. Dans une note à la p. 2.38 (cf. p. 267), M. Osthoff reconnaît, à ce que nous voyons, l'existence de la voyelle que nous avons appelée a et pour laquelle il adopte du reste la même désignation que nous. L'idée que M. Osthoff se fait du rôle morphologique de cette voyelle ainsi que de sa relation avec l'a long n'est autre que celle contre laquelle nous avons cru devoir mettre le lecteur en garde, p. 127 seq. Nous ne pouvons que renvoyer au § 11 pour faire apprécier les raisons, à nos yeux péremptoires, qui militent contre cette manière de voir.
P. 50, ligne 31. L'étymologie proposée à présent par M. Fick et qui réunit Ke9aXri au got. gibla [Beitr. de Bezzenb. 11 26.5) contribuera à faiie séparer définitivemeut caput de KeqpaXr]. — Ligne 34. Sur quattuor cf. L. Havet, Mém. Soc. Ling. III 370.
P. 53. On joindra peut-être à la liste ptak (ptâk): gr. iTTOKeiv, lat. taceo (cf. got. pahan).
P. 55, ligne 14. Le mot ^oiaqpeûç «alêne» est fait pour inspirer des doutes sur la justesse du rapprochement de M. Bugge. 11 indiquerait que la racine de ^ciiTTU) est f)e|Liq) et que l'a y représente la nasale sonante.
P. 57. Le nom latin Stator est placé parmi les formes de la rac. stà qui ont un â long. C'est une erreur; Va est bref. — Le suff. lat. -tât = dor. -tût (Ahrens II 135) aurait pu être mentionné.
P. 67, lignes 1 seq. Cf. plus bas la note relative à la p. 1 14.
P. 74, ligne 18. Ajouter got. hlai-na- «colline», de k^la^i «incliner».
P. 77, hgne 12. Ajouter: X^|aq)o-ç «morve», q)eibô-ç «parcimonieux».
P. 79, note 4. Il nous semble probable d'admettre pour des cas spora- diques une seconde espèce d's indo-européen, d'un son plus rude que celui de l'espèce ordinaire. En effet l'apparition de ç pour s en sanskrit coïncide dans plusieurs cas avec des exceptions aux lois phonétiques qui frappent cette sifflante en grec, en latin ou en slave. Skr. qiiska, qiisyati: gr. oauKÔç, aauaapôç. Skr. qevala «matière visqueuse»: gr. oiaXov «salive». Skr. két^ara: lat. caesaries. L'ancienne identification de îaoç avec skr. viçva, bien que désapprouvée par M. Curtius, nous paraît des plus convaincantes ^ or le slave a de son côté vtst
1. Sans doute viêu, base de viçva, n'a pas le ç. Mais c'est là une oscil- lation fort explicable.
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