246 ÉQUIVALENTS GRECS ET LATINS DU SON T.
seulement le zd. ërëbwa montre que la racine de nrdhrâ n'a point de w initial. Si donc, en se fondant sur piupôia' ôpôia et contre l'opinion d'Ahrens (II 48), on attribue à ôpdôç le digamma, le parallèle ôpdôç — ûrdhrâ tombe. — 3) L'i de boXix6ç n'est pas organique. A une époque où le second e de la forme forte *béXexoç (évbeXexriç) était encore la voyelle indéterminée a, cette voyelle a pu être adoptée analogiquement par *&o\x6ç; le traitement divergea ensuite dans les deux formes. — 4) Cf. p. 248, note 1. — 5) oOXoç «crépu» est égal à
- ^o\voç. Cf. oOXti XeuKri* dplE X€UKr|.
En L^iN ar, al, et râ, Ici, équivalent aux groupes grecs op, oX, pu), Xuu.
��ardmis
�iirdhvâ.
�grâtus
�gûrtà.
�armus
�îrmà.
�grânum
�glrnâ.
�largus ^)
�dïrghd.
�{?)plânus
�piirnâ *).
�pars
�parti.
�stratus
�atpujTÔç.
�cardo cf.
�kérdati.
� � ��1) Pour *darguSf malgré le l le boXixoç, l'échange entre / et r étant assez fréquent précisément dans les racines dont nous parlons'. On pourrait aussi partir de *dalgus, admettre une assimilation : *lalgus, puis une dissimilation. — 2) Cf. comiilanare lacum «combler un lac», dans Suétone; plënus est tiré par analogie de la forme forte. — Sans Xdxvri, lâna pourrait se ramener ;i
- vlâna = urrtà.
Au groupe al est opposé ul en sanskrit (p. 234) clans calvus = knlva et alvus = tilva, ûlba.
On trouve -ra- dans fraxinus, cf. skr. hhûrga. D'autre part M. Budenz, approuvé par M. J. Schmidt {Voc. I 107), réunit prô- vincia au skr. purva. Ce mot se retrouve aussi dans jyrïvi-gnus qui sera pour *prôvi-gnus (cf. convimim)^ .
Exemples qui se présentent entre différentes langues euro- péennes :
Lat. crûtes, got. haurdi-. — Lat. ardea, gr. puubiôç (par pro- thèse, èpmbidç). — Lat. cracentes et gracilis, gr. koX-o-kûvoç, KoX-e- Kàvoç, KoX-o-aadç. — (?) Lat. radius, gr. ôp-ô-5a)iivoç — Gr. xoP^Hi norr. garnir, lit. iarnà.
��1. Exemples: xopî>l et xo^«Ç (P- 247); bépaq et dolare; KoXoKdvoç et cracentes; xdXaZa ei grando; gr. OTop-, s\. steljq; gr. xpuaôç, goL gulp (p. 247); gr. KÔparj, got. hais; la.1. marceo, got. -malsks; \ii. g ir'éti, s\. glagolati, etc.
2. Doit-on admettre lat. er = f dans hernia (cf. haruspex) en regard du lit. zarnà et verbum = got. vatird (lit. vardas)? On se rapellera à ce propos cerebrum opposé au skr. ciras, termes vaiiant avec tarmes (racine udâtlû fere), ainsi que Ver de terra qui é(iuivaut à or dans extorris.
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