REMARQUES DIVERSES SUR LES RACINES tldâttâs, 243
seconde vpiité, vavarus, varyùt, vurita (opt.), vurnâ, hotrvérya, varï- tum. A côté de dari {dpidti, darîtum, dîrydte, dîrnd, gr, ôépa-ç), une forme dar se manifeste dans dfti, zd, dèréta, gr. bpaiôç. Au double infinitif stdrtum et stdrîtum correspond le double participe strtd et stirnd, et le grec continue ce dualisme dans (TTpdtTOÇ : (JTpiu- Toç (= *(JT/TOç, *aTfTÔç). On pourrait facilement augmenter le nombre de ces exemples.
D'une manière générale, la racine udâttâ peut n'être qu'un élargissement entre beaucoup d'autres de la racine anudatta. Qu'on observe par exemple toutes les combinaisons radicales qui tournent autour des bases -u- «tisser», kj-u- «s'accroître», gh^-u- «appeler».
1. -a,u. 6-tiim, vy-bman (Grassm.); vy-ùta, u-ma.
— â-çv-a-t.
hôtrâ, hô-man; â-hv-a-t.
•1. -ajWA. —
(udâttâ) çâvi-ra
hâvï-tave, hdvî-man ;
3. -WSL^A vd-tum, va-vaiï, gr. f|-Tpiov
çvà-trâ (?)
hvâ-tum etc., zd. zbà-tar
4. -wa,! vûy-ati, uvâya.
çvây-ati, çvciyitum. hvây-ati.
Les racines citées généralement sous la forme bhû et su «gi- gnere» offrent deux caractères singuliers: 1** Aux formes fortes, ap- parition anormale de -ûv- çt -u- au lieu de -au'- et -avî-, lesquels toutefois sont maintenus dans une partie des cas; ainsi la première des racines mentionnées donne babhéva^ bhûvana, dbhût (P p. dbhû- vam), bh^man, et en même temps bhdvati, bhavitra, bhdvitva, bhâ- vîyas^; la seconde fait saséva (véd.), su-sûma, et en même temps sdvati. 2" Plusieurs formes faibles ont un u bref: çam-bhû, mayo- bhû, dd-bhuta; su-td.
Ces anomalies se reproduisent plus ou moins fidèlement en grec pour qpu = bha et pour 6ô. On sait que dans ces racines la quantité de l'u ne varie pas autrement que celle de l'a dans Pa ou axa, ce qu'on peut exprimer en disant que l'O long y tient la place de la diphtongue eu. L'obscurité des phénomènes indiens eux-mêmes nous prive des données qui pourraient éclaircir cette
��û-ti, ûvûs.
çû-ra.
hù-td etc., huv-â-te.
��1. bhiiyas est fait probablement à rimitalion du positif bhûri. Le zd. baêvare paraît avoir pour base le comparatif qui est en sanskrit bhdvîyaa.
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