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âl8 ACCENTUATION KT VOCALISME RADICAL DES DIFF. THÈMES.

Les participes de la 2® classe en -nt forment une catégorie par- ticulière, vu l'absence de tout a suffixal (p. 173). Ils ont le ton sur le suffixe, et la racine réduite. L'exemple typique est l'indo-eur. s-nt de a^s (Osthoff, iiT. Z. XXIII 579 seq.). En sanskrit: uçânt-, dvi- éânt- etc. Cf. p. 36 et § 15.

Il faut nommer encore les formes comme mrdh et {açva-)yûg dont nous avons parlé p. 189, et où l'afFaiblissement, quoique por- tant sur une syllabe prédésinentielle, n'est point causé par les dé- sinences. Nous notons sans pouvoir l'expliquer un phénomène curieux qui est en rapport avec ces thèmes. Après i, u, r, n, m, un t est inséré. Or les racines en â, on ne sait pourquoi, ne connaissent pas cette formation: «pari-sthi-t» de s<^â serait impossible; pari sthd seul existe^. Ainsi pari-sthâ, type coordonné à vrtra-han, se trouve enrôlé par l'usage dans un groupe de formes avec qui il n'a rien de com- mun: pari-sthâ, go-gî-t, su-kr-t etc. sont placés sur le même pied. Jusqu'ici rien de bien surprenant: mais comment se fait-il que ce parallélisme artificiel reparaisse devant ceux des suffixes commençant par y et w qui demandent l'insertion du ^? A côté de a-gi-t-ya, â-k'r-t-ya nous avons a-sthâ-ya\ à côté de gi-t-van, kj'-t-van, on trouve rd-van. Les mêmes formations ont encore ceci d'énigmatique que la racine y est accentuée malgré son affaiblissement.

Thèmes féminins en a (cf. p. 78). 1' série: Oxytons; racine faible. Skr. druhd, mudd, ruga etc.; gr. Paqprj, YPOt^Hi KOTtri, paqpn, xaqpn, Tpuq)ri, q)UYri, ô)Lio-K\ri, èm-pXaî'. 2® série: Paroxytons; racine au degré 1. Got. gairda, gïba, hairda, v. h'-all. speha; gr. éïkr], ei'pn, IpGï], èpeiKri, XeÙKn, ^éOri, irébri, îreÙKri, aKéirri, ciéYr), X^^^n. En sans- krit varsd, identique avec êpcrr), est anormal par son accentuation.

IL Thèmes verbaux. Plusieurs ont été dérivés d'autres thèmes verbaux. Ces formations ne rentrent pas dans le sujet que nous considérons, et il suffira de les indiquer sommairement : 1 ** Aoriste en -sa^ (skr. dik-M-t, gr. ÎEov) , dérivé de l'aoriste en -« (da^ik-s-). 2° Thèmes oxytons en -a tels que limpâ-, mnnéà-, krntâ-, dérivés, ainsi que l'admettait Bopp, de thèmes de la 7e classe: exemple trmhâ[ti] = tp}àh- (dans trnédhi) + d. 3" Le futur en -s-yà est probablement une continu-

��1. Disons toutefois que le type madhu-pa (v. p. 166) est peut-être ce qui correspond à goglt, sukf-t. Mais à quoi attribuer l'absence du /?

2. L'accent est déplacé dans pXdpri, bÎKTi, \i)m\, \idxr\, vdwr\, 6br\, ad-fr\, licoô-bian- — Dans certains cas l'expulsion de l'a est empêchée: indo-eur. 8a^bhd pour sbhâ (skr. sabhd, got. sibja, gr. éç-érai).

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