RACINES CONTENANT UN ê MÉDIAL. 157
6. Rac. bhrêg. Gr. ^r|YVU|ii, (ir\iuj etc. Degré 2: ^ujxiuôç, àîro- ppiûH, ëppujTa^ Le parfait moyen ëppr|Y|Liai et le partie, èpprixeiaç des tables d'Héraclée sont réguliers en ce sens qu'ils n'ont pas u>, mais on attendrait -paY- plutôt que -pHT"- C'est ce que présente l'aor. pass. èppayriv, où le groupe pa représente p -\- a, non pas r. /pttY : ^PHT = sa : se. En latin le degré réduit s'est propagé: fracfus, frango pour *frag-no. Le got. hrikan est un verbe de l'espèce ordi- naire. Sur le rapport de -ru' dans brukans au -ra- gréco-italique v. p. 169. Le slave a h-égù «rive».
7. Rac. sêk. Paléosl. sëkq <caedere», lit. sykis «une fois, un coup», l&t.sïca pour *sëca. Degré 2: v. h^-all. suoha «herse». Degré réduit: lat. saxum = germ. sahsa- «pointe, couteau, etc.» (Fick IIl^ 314); mais aussi secare-.
Deuxième série: le degré réduit n'est pas connu.
1. Gr. àpriYUJ, dpriTÛJV. Degré 2: dpuJYÔç, dpaiYri.
2. Rac. dhrën. Gr. d'pfivo-ç, àv-^pr|vn (= *dvdo-dpriV)i), lev- dprivn ; dpuûvaE " Kiiqpnv. AotKUJveç (pour la formation cf. ôpiniH de épir, TtôpiraH de perk.2, Kpub.uaH de Kprm, cTKUiXriH de CKâX, lat. procax de prec, podex de perd).
3. Rac. rëp. liât, rëpo, lit. replôti. Troisième série: le degré réduit présente e.
\. Rac. éd. Lit. edu, è'sii; si. émï ou jamï = *jèmï (Leskien, Handb. d. altb. Spr. § 26), 3® p. éstï ou jastî; medv-édî. Lat. ésurio, êsus (?). En grec, la longue de èbnèoKa, èbrj^iA'Ç, Kdxriba * KatapePpiW' fiéva, èbri^iÂJV ' cpaYébaiva, ne prouve pas grand chose ; mais celle de djin-ncTTriç et dv-ncTTiç paraît garantir l'ri radical. On trouve le degré 2 dans èbujbri; malheureusement cet uj est équivoque comme l'ri de èbriboKa. Ce ne serait pas le cas pour l'eu de d)5(ç, si, en se fon- dant sur l'éol. è6ùvr|=ôbuvr|, on voulait le rattacher à notre racine. Peut-être n'est-il point indifférent de trouver en gotique uz-eta «crèche». — Le degré réduit a engendré le gr. êb^ievai, ëbiw, èadiou, le lat.erfo, edax, le got. ita.
��hypothèse, s'explique encore bien moins: cf. haihah. Enfin celui qui soutient que redan est pour *randan ne doit pas oublier que par là il s'engage à approuver toute la théorie des & longs sanskrits sortis de an, vu qu'à reda correspond rddhati.
1. Dans pwYotXéoç l'u) est irrégulier, si l'on compare \euYa\éoç, eibciXijuoç, ireuKctXiiaoç; mais Hésychius a ùpeiYoXëov, v. Curlius, Grdz. 551.
2. A la p. 79, le germ. saga est rangé parmi les formations qui ont o.^. Cela est admissible si on prend soin de déclarer saga hystérogène. Mais peut- être l'a de ce mot répond-il à l'o de aaxum.
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