dans le troisième le dos de la langue est en contact avec l’arrière du palais.
Dans beaucoup de langues, notamment en indo-européen, on distingue nettement deux articulations gutturales, l’une, palatale, sur f-h, l’autre, vélaire, sur i. Mais ailleurs, en français par exemple, on néglige cette différence, et l’oreille assimile un k d’arrière, comme celui de court, à un k d’avant, comme celui de qui.
Le tableau suivant montre les formules de ces divers phonèmes :
labiales | dentales | gutturales | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
p | b | (m) | t | d | (n) | k | g | (n) |
α 0 a | α 0 a | α 0 a | β 0 e | β 0 e | β 0 e | γ 0 h | γ 0 h | γ 0 h |
[] | 〰〰 | 〰〰 | [] | 〰〰 | 〰〰 | [] | 〰〰 | 〰〰 |
[[ | [] | ..... | [] | [] | ..... | [] | [] | ..... |
Les nasales m, n, ṅ sont proprement des occlusives sonores nasalisées ; quand on prononce amba, la luette se relève pour fermer les fosses nasales au moment où l’on passe de m à b.
En théorie chaque type possède une nasale sans vibration glottale, ou sourde ; c’est ainsi que dans les langues scandinaves m sourd existe après une sourde ; on en trouverait aussi des exemples en français, mais les sujets parlants n’y voient pas un élément différentiel.
Les nasales figurent entre parenthèses dans le tableau ; en effet si leur articulation comporte une fermeture complète de la bouche, l’ouverture du canal nasal leur confère un caractère d’aperture supérieur (voir classe C).
B. — Aperture 1 ; fricatives ou spirantes, caractérisées par une fermeture incomplète de la cavité buccale, permettant le passage de l’air. Le terme de spirante est tout à fait