Page:Satyre menippee garnier freres 1882.djvu/356

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Tu devois, en tel accident,
Mettre au coche le président :
Car, à ce qu’on dict aux requestes,
Luy seul vaut bien deux grosses bestes.


XIX - DE DEUX QUI BRIGUENT LA ROYAUTÉ


Deux ont mis le royaume en queste,
Mais ils en perdront l’appétit,
L’ung pour avoir trop grosse teste[1],
Et l’autre le nez trop petit[2].


XX - DE L’ESLECTION DU DUC DE GUYSE


La Ligue se trouvant camuse
Et les ligueurs bien estonnez,
Se sont advisez d’une ruse,
C’est de se faire ung roy sans nez.


XXI - RESPONSE

POUR LE DUC DE GUYSE


Le petit Guysard faict la nique
A touts vos quatrains et sonnets :
tan, saluer le duc de Parme devant Corbeil qu’il assiégeait, le 25 sept. 1590.
  1. Le duc de Mayenne.
  2. Son neveu, le jeune duc de Guise.