Napolitaine, ni mutinerie Walonne, ni fort d’Anthonio[1], ni du Temple, ou citadelle, dont on nous menace, qui nous puisse empescher de desirer et demander la paix. Nous n’aurons plus peur que nos femmes et nos filles soient violées ou desbauchées par les gens de guerre, et celles que la nécessité a destournées de l’honneur se remettront au droit chemin. Nous n’aurons plus ces sangsues d’exacteurs et maletostiers ; on ostera ces lourds imposts qu’on a inventé à l’Hostel-de-Ville sur les meubles et marchandises libres, et sur les vivres qui entrent aux. bonnes villes, où il se commet mil abuz et concussions, dont le proffit ne revient pas au public, mais à ceux qui manient les deniers et s’en donnent par les joues. Nous n’aurons plus ces chenilles, qui sucent et rongent les belles fleurs des jardins de la France, et s’en paignent de diverses couleurs, et deviennent, en un moment, de petits vernis[2] rampants contre terre, grands papillons volants, painturez d’or et d’azur. On retranchera le nombre effrené des financiers, qui font leur propre des
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