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gli altri il nero. Ma una sola cosa mi pare necessaria à la salute delle anime vostre : cio è, di non parlar mai di pace, e manco procurar la che prima tutti gli Francezi non siano morti, à guiza di Macabei, e uccisi varolosamente, come fu Sansone, fracassati e sotterrati trà le ruine di questo cattivo paradiso terrestre di Francia, per goder piu presto la quiete immortale del Paradiso Celeste. Guerra donque ! guerra, o valenti e magnifici Francezi ! perche mi pare, quando si ragiona della pace e si parla di trega con questi forfanti heretici manigoldi, che mi sia dato un servitiale d’inchiostro. Considerando che molto meglio è, per la quiete d’Italia e la securità de la santa Sede Apostolica, che i Francezi e Spagnuoli guerreggiano tra loro in Francia, o veramente in

dent blanc et les autres noir. Mais une seule chose me paraît nécessaire au salut de vos âmes : c’est de ne parler jamais de paix, bien moins encore d’y travailler, que tous les Français n’aient auparavant succombé à la façon des Macchabées, et ne se soient fait vaillamment occir comme Sanson, écrasés et enterrés au milieu des ruines de ce méchant paradis terrestre de France pour jouir plus vite du repos éternel du Paradis céleste. La guerre, donc ! la guerre ! ô vaillants et magnifiques Français ! Car, toutes les fois qu’il est question de paix et qu’on parle de trêve avec ces sycophantes pendards d’Hérétiques, il me semble qu’on me donne un clystère à l’encre. Sans compter qu’il vaut beaucoup mieux, pour la tranquillité de l’Italie et la sécurité du Saint-Siége Apostolique, que les Français et les Espagnols guerroient entre eux en France, ou véritablement en