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SATIRE I.

contre les mauvais écrivains




PERSE, UN AMI DE PERSE.
perse.

Ô mortels ! ô néant des choses d’ici-bas !

l’ami.

Qui lira ces grands mots ?

perse.

Qui lira ces grands mots ? Ne me parlez-vous pas ?

l’ami.

Oui, — personne !

perse.

Oui, — personne ! Personne ? Oh ! deux ou trois…

l’ami.

Oui, — personne ! Personne ? Oh ! deux ou trois… J’insiste :
Vous serez sans lecteurs. C’est honteux ! C’est fort triste !