Sans nappe !
Bah !
Oh ! ce n’est pas permis : attendez ! (Elle jette une nappe sur la table.)
Quel luxe !
Non ! non ! ne touchez à rien ! Les hommes ont la main trop lourde !… Chacun son métier ! (Elle va chercher une serviette dans l’armoire et revient.)
C’est gentil de la voir trotter comme ça ! Et puis elle ne fait pas d’embarras celle-là, on ne l’entend pas !
La !… voilà votre thé ! Tenez !…
Ma foi, merci, mademoiselle. Comment vous appelez-vous ?
Claire !
Claire ! C’est un joli nom !… Claire ! (Mouvement de Claire. Il reprend brutalement.) Je vous dis que c’est un joli nom ! (Il boit.)
Merci pour lui ! — Est-il bon ?
Ah ! délicieux ! Ah le bon thé ! voilà de bon thé… Est-ce que vous en faites comme cela à mon oncle ?
Tous les soirs ! (Elle va à l’armoire.)
Il est bien heureux, mon oncle ! (Regardant l’armoire qui est pleine de linge.) Et son linge qui est tout rangé dans l’armoire : c’est vous qui rangez ça ?…
Mais oui !…
Ah ! cela me rappelle ma pauvre mère ! Elle avait aussi une grande armoire comme vous, et des serviettes et