est dans toute la fleur de sa dix-huitième année, et moi, monsieur Lachapelle, je ne suis plus une toute jeune fille ! Elle en est à ses premières impressions, prête à se modeler sur la volonté de son seigneur et maître, et moi… j’ai mon petit caractère qu’on aurait bien de la peine à refaire… enfin, elle aura certainement une belle dot, et moi…
Oh ! mademoiselle !
Oh ! je sais bien que vous avez le cœur trop noble pour vous arrêter à cela…
Dites au contraire que c’est une raison, mademoiselle.
Oh ! je le sais, et c’est parce que je suis bien touchée de votre générosité, que je m’intéresse à votre bonheur et que je vous dis tout de suite où il est…
Vraiment, vous croyez que mademoiselle Gabrielle…
Vous l’aimez ! Rentrez chez vous, pensez-y bien, et vous verrez ce soir si je n’ai pas dit la vérité.
Ah ! je suis curieux… Je sais bien qu’elle est jolie !…
Je crois bien !…
Spirituelle, vive… trop vive, même !
Tant mieux ! Avec vous, qui hésitez toujours !
C’est juste ! Je n’avais pas pensé à cela. Seulement, je lui crois une volonté !
Elle en aura pour vous ! qui n’en avez pas !
C’est juste ! Elle en aura pour moi !
Et si bonne au fond…