Sauvé !…
Victoire !… (Ils sortent.)
Une campagne magnifique, toute de feuilles et de fleurs. — Au fond, un chemin descend du fond du théâtre à gauche, jusqu’au milieu de la scène.
Scène PREMIÈRE.
(Le petit peloton de soie entre, en se déroulant parla gauche, puis Rosée-du-Soir parait, le suivant avec crainte.)
Où suis-je ?… Voilà des heures et des heures que le peloton de soie roule devant moi ! Et la force m’abandonne ! (Avec joie.) Il s’arrête !… Je dois m’arrêter aussi !… Hélas ! Sans toi, cher talisman, que serais-je devenu ?… Mais où m’as-tu conduite ?… Et pour le salut de celui que j’aime… qui trouverai-je dans cette campagne ?
Moi !…
Robin !…
As-tu pensé, pauvre enfant, que je t’abandonnerais ainsi ?
Oh ! non ! bon génie ! jamais !…
Lui, peut-être !… Il mérite si peu ce que l’on fait pour lui !
Ah ! pardonnez-lui !
L’insensé ! S’amouracher de cette poupée, et ne pas te deviner, toi si dévouée, si tendre !