C’est-à-dire qu’on ne peut pas le regarder !
Ça éblouit ! On ne voit plus rien !
Mais je ne peux pas avouer… (haut.) Ah ! c’est l’habit, ça ?
Et tâtez, je vous prie !… quel grain !
Oh !… oh ! un grain exceptionnel ! Oh ! quel grain ! (Aux autres.) Tâtez !
Inouï ! Admirable !
Si Votre Majesté veut juger de l’effet sur quelqu’un ! — Par exemple, M. le grand caissier, c’est fait pour lui !
Moi ?
Oui ! (A part.) Je verrai peut-être mieux ! (Haut.) C’est ça ! Essayons ! essayons ! vite ! vite ! vite ! (Koffre, effrayé, traverse le théâtre en laissant son habit aux mains de Pipertrunck. Rosée-du-Soir remonte au fond, pour voir si elle n’apercevra pas Fridolin.)
La culotte, d’abord ?
Devant le monde !… Attendez. (Il ferme à double tour les serrures de son gilet. Truck et Pipertrunck lui enlèvent la culotte. Il reste en caleçon.)
Passez-moi cette jambe-ci ! (Vivement.) Prenez garde de déchirer ! (Il fait semblant de lui tendre une jambe de la culotte, et Pipertrunck l’autre.)
Il n’y a pas de danger !
Et boutonnez-moi ça !… là !… (Truck feint de serrer une boucle.)
Euh ? Euh ? Euh ?
Ça ne me gêne pas… non !
Le gilet ! maintenant ! (Même jeu.)