Pardon, sire ; mais…
Je ne discute pas !… Suis-je le gouvernement de votre choix, oui ou non ?
Oui, de notre choix !…
Alors, quand je parle, obéissons ! — Le prince !
Sire !…
Assez !… le cabinet a perdu ma confiance !… Capitaine, arrêtez le cabinet ! (Les soldats les entourent.)
Perdus !
Sire !… un mot !… il n’y a plus de prince !… Ces messieurs n’osent pas avouer qu’ils ont outrepassé vos ordres, en le supprimant de ce monde !
Oh ! il n’y a pas de mal à cela ! Le cabinet a retrouvé ma confiance !… Capitaine, lâchez le cabinet ! Je lui permets d’embrasser ma botte !…
, avec empressement.
Ah ! sire !… cette faveur !… (Ils se prosternent et baisent sa botte.)
Maréchal !… Je suis content de vous ! Vous n’avez que vingt-deux galons, je vous permets d’en porter quarante-six !
O bonheur ! (Il rebaise les deux bottes.)
Vous, Schopp, je vous nomme général de brigade.
Oh ! sire !…
Baron !…
Sire !…
Le pot ! (Koffre prend le pot piteusement.)
Et pas un petit galon avec… O fureur !… (Ritournelle.)