On le dit !
Comme c’est commode et gracieux ! (Il le met sur sa tête. Les Pompéiens se tordent de rire.)
Toi, tu te moques de moi, je vais t’humilier !
Et ça ! Et ça ! Et ça ! Ce tas de chiffons !
Sans parler de celui-là ! que je vous défie bien de montrer ! (Il se mouche. Tous le regardent avec étonnement.) Oui ! oui ! Faites-en donc autant ! (Triomphant.) Ils n’ont pas de mouchoirs ! Je m’en étais toujours douté !
Ah çà ! maintenant que nous nous sommes suffisamment moqués les uns des autres… si nous causions un peu du motif… (Il est interrompu par des sons de trompettes.)
Pansa !
Voici l’édile ! (Mouvement de la foule.)
Scène IV.
(Il est porté sur une riche litière par six esclaves, précédés de trompettes et d’affranchis. Porte-parasols et porte-coussins. Soldats en tête, rangeant la foule. Clients derrière lui.)
Gloire à Pansa !
Salut, Pompéiens ! Mais que faites-vous, au lieu de courir aux jeux ? Et quels sont ces hommes ? (Il descend.)
Des étrangers, édile !… Admire le plus grand !…
Et comment sont-ils venus de si loin ?…
Oh ! nous avons, nous autres barbares, des procédés à nous… pour voyager sans chevaux !…