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LADISLAS.
À quelle heure ?
FRIDOLIN.
Tout de suite !
LADISLAS.
Bravo !
ROBIN.
Je cours en avant préparer le local ! (On entend au loin la retraite : la nuit est venue. Bourgeois, soldats, etc., commencent à rentrer dans la ville.)
FRIDOLIN.
C’est cela !… Et nous, mes amis !… en route !
AIR.
- Amis ! la retraite
- Retentit là-bas !
- La lune discrète
- Rit à nos ébats !
- Le bras à vos belles
- Puis un roulement…
- Et tous, avec elles,
- En route, gaîment !
TOUS.
- Le bras à nos belles !
- Puis un roulement…
- Et tous, avec elles,
- En route, gaîment !
(Ils se mettent en ligne et imitent, les une le grand roulement de tambours, les autres le son des trompettes du départ, de la retraite, — puis deux par deux se mettent en marche. — Le prince donnant le bras à une grisette, Truck à deux autres et Pipertrunck id.)
PIPERTRUNCK, levant les mains au ciel.
Non ! non ! non ! nous ne serons jamais un gouvernement sérieux !…
TOUS, en marche, avec accompagnement de tambours et de clairons.
- C’est la retraite
- Et la fin du jour,
- Sonnez, trompette,
- Et battez, tambour !
(Ils entrent dans la ville. — Truck, Koffre et Schopp sortent par un autre côté.)