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–––––––Sonnez, clairons et trompettes !
–––––––Le ciel a comblé nos vœux

(Robin conduit Rosée-du-Soir à Fridolin. L’enthousiasme des ministre est à son comble.)

FRIDOLIN, descendant avec Rosée-du-Soir, à Cunégonde.

Mes compliments à votre père, madame !

CUNÉGONDE, fièrement.

Mademoiselle, s’il vous plaît !

FRIDOLIN.

Ah ! bah !

ROBIN.

Franchement, elle a raison, ceci ne peut pas compter. (Il tire du sol le roi Carotte, ridé, fané, mort, avec de petits bras et de petites jambes en racines.)

CUNÉGONDE.

Horreur !… Et j’ai aimé ça !

ROBIN.
––––––––––––Voici (bis)
––––––––––Le roi Carotte.
–––––––––––Sapristi !
––––––Il a la mine un peu pâlotte.
TOUS.
––––––––––––Voici, etc.

(Robin laisse tomber la carotte qui disparaît sous terre.)

REPRISE DU CHANT DE LA RÉVOLTE.

(Tout splendidement. — apothéose. — Tableau, etc.)



FIN.
Paris. — Charles Unsinger, imprimeur, 83, rue du Bac.