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TOUS.
- Elle a raison !
(Les sergents intimidés remontent. — Pipertrunck parait et se faufile dans la foule.)
PREMIER BOURGEOIS.
- De tous nos droits on se moque !
DEUXIÈME BOURGEOIS.
- La police est faite ainsi !
ROBIN.
- Ah ! quel règne ! ah ! quelle époque !
PIPERTRUNCK.
- Ah ! quel temps que celui-ci !
FRIDOLIN.
- Les finances en déroute !
TRUCK ET PIPERTRUNCK.
- Et les impôts les plus lourds !
LES MARCHANDES.
- Plus d’argent ! la banqueroute !
ROBIN.
- Et la rente au plus bas cours !
TOUS.
- Ah ! quel gouvernement !
- Ça ne peut pas durer vraiment !
LADISLAS ET LES ÉTUDIANTS.
- Le tabac n’est plus fumable !
LES BOURGEOISES.
- Les loyers sont renchéris !
LES ÉTUDIANTES.
- La bière n’est plus buvable !
FRIDOLIN, ROBIN, TRUCK, ROSÉE-DU-SOIR, PIPERTRUNCK.
- Tout est mauvais, hors de prix !
VIEUX BOURGEOIS.
- Plus de plaisirs, plus de fêtes !
VIEILLES BOURGEOISES.
- Plus de joie et plus d’amour !
LES VIEUX, montrant leurs crânes chauves
- Plus de cheveux sur la tête !
LES VIEILLES.
- Et la grippe tous les jours !
TOUS.
- Ah ! quel gouvernement !
(Une patrouille passe au fond. Ils baissent la voix.)
- Ça ne peut pas durer vraiment !
(Sons de trompette.)
TOUS.
- Silence !