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sauté au cou de la bonne dame, et j’ai embrassé sa fille une dizaine de fois sur ses joues ; cela m’a calmé. J’ai pris mon chapeau et je me suis sauvé en courant, avec l’espoir de porter la petite fleur à Suzanne ce soir même... Mais ce monstre d’orage a tout gâté, et j’ai remis mon bonheur à demain... Et voilà toute l’histoire !...

― Ah ! saints du paradis ! s’écria Cornélius en se jetant dans ses bras ; deux noces à la fois ! » Et ici le brave garçon, imitant les gamins à la porte de l’église, jeta son bonnet en l’air en criant : « Vive la noce !... Vivent les mariés !... Vive Madame Balthazar !... Vive Madame Cornélius !... Vivent les petits Balthazar !... Vivent les petits Cornélius !...

― Veux-tu te taire, dit Balthazar en riant