Page:Sardou - La perle noire, les trois ciseaux et le rosier de Schubert, 1862.djvu/31

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― Naturellement,... répondit Balthazar en éclatant de rire, et prenant amicalement les deux mains de Cornélius. ― Voyons, lui dit-il avec ce bon sourire qui vient du cœur, et qui fait qu’on ne peut pas s’empêcher d’aimer ce garçon-là ; est-ce que tu crois que je ne vois pas ce qui se passe ?... Mais tu ne joues pas seulement au cerf-volant sur l’Amstel, ― grand enfant que tu es,... tu joues aussi à la raquette avec Christiane,... et ce sont vos deux petits cœurs qui servent de volants...

― Comment, tu crois ? balbutia le savant déconcerté.

― Mais voilà trois mois, ami Cornélius, et je ne pense pas que ce soit pour mes beaux yeux seulement,... trois mois que tu viens ici deux fois par jour : à midi, en allant à ton