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vive, qui ne laisserait jamais s’éteindre le feu de Balthazar ni refroidir son dîner, et qui savait où trouver le beau linge et la belle argenterie pour les jours de gala. ― Avec cela, polie, avenante, douce et jolie : ― c’était du moins l’opinion de Cornélius, qui avait découvert dans ces yeux-là des éclairs bien autrement intéressants que ceux de la troisième classe... ― Mais chut !... Je m’arrête ici pour ne pas médire.

Je puis ajouter pourtant que Christiane faisait bon accueil à Cornélius, qui lui prêtait de bons livres : le jeune homme, en sa qualité de savant, faisant plus de cas d’une femme de ménage comme Christiane que des plus belles poupées de la ville, lesquelles bien souvent ne sont bonnes à rien. Mais, ce soir-là, il