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pira, et la vie reparut un peu sur ses joues. Un médecin qui arrivait la déclara sauvée et la fit transporter dans sa chambre. Les femmes restées seules avec elle la déshabillèrent et la mirent au lit. Cornélius et Balthazar allaient et venaient, fous de joie, donnant des conseils à travers la porte, demandant ce dont on avait besoin, courant le chercher, et, au milieu de tout cela, se félicitant et se serrant la main. Pour les hommes, ils dissertaient gravement, autour du feu, sur la meilleure façon de ranimer les noyés.
« Monsieur Balthazar, dit M. Tricamp, je vais me retirer avec mes hommes, car la jeune fille n’est pas, aujourd’hui, en état d’être arrêtée…
― Arrêtée !… s’écria Balthazar ; mais Cor-