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ACTE DEUXIÈME.
ERCOLE, remontant pour prévenir son frère.
Giugurta !…
LODRISIO, bas et vivement à Tolomei et Piccolomini, tandis qu’Ercole remonte.
Sait-il que son palais brûle ?
PICCOLOMINI, de même.
Il s’en est bien douté, voyant cette fumée là-bas !
GIUGURTA, descendant avec Ercole et Malavolti.
Ah ! c’est toi, Lodrisio ! — Eh bien ! ils nous laissent donc souffler un peu ?…
LODRISIO.
Et il n’est que temps !… mes hommes n’en peuvent plus !… (Son de trompettes au dehors.)
MALAVOLTI.
Qu’est-ce ?…
LODRISIO, passant à gauche, pour déposer son épée sur la table.
Rien ! — Des troupes fraîches qui les remplacent !…
GIUGURTA, à Lodrisio.
Tes Contrades ont bien marché ?
LODRISIO.
Surtout celles de la Louve et de la Tour, qui, embusquées dans les jardins, leur ont fait bien du mal…
GIUGURTA.
Nous aussi ; mais Tomassi est mort !
ERCOLE.
Et Amidei ne vaut guère mieux.
GIUGURTA, bas à Ercole.
Baisse la voix, à cause d’Uberta… qui a perdu son fils !… (Tous regardent Uberta, qui reste étrangère à tout ce qui se passe autour d’elle.)
LODRISIO.
Andreino !… pauvre nourrice ! — Et Cordelia ?