Andreino ! Andreino !…
Vile ! vile engeance ! Lâcher pied de la sorte !… (Il saisit un des fuyards et le jette à terre violemment.)
Ercole ! — Mon fils ? (Ercole se dégage, sans rien dire et sans lui répondre.)
Mon fils ?…
Ah ! pauvre femme !…
Tué !… Ah ! bourreaux ! Ils me l’ont tué ! (Elle s’élance sous la voûte et disparaît en criant tant qu’on peut l’entendre.) Andreino !… mon fils !… mon enfant ! mon enfant !… (Sozzini monte sur la rue haute avec des gens armés de haches, et pendant ce qui suit frappe à coups redoublés sur la voûte. — D’autres Gibelins entassent en toute hâte des madriers et d’énormes pierres sous la voûte du fond, pour en interdire le passage.)
Lâches que vous êtes ! — Un enfant se fait tuer, et vous jetez vos armes !
Nous sommes trahis !
Oui… trahison ! Trahison !…
Il n’y a de trahison que la vôtre !… Misérables ! (Murmures.)
Vive Guelfes !
Vive Guelfes !