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ORSO, hors de lui.
Eh bien, oui.. oui, la mort avec elle ! (Furieux et tirant son épée.) Je tue qui m’arrête ! (On recule, il se dégage, et s’élance vers Cordelia, en jetant son épée.) Cordelia !… ma Cordelia !…
CORDELIA, dont il soulève le front.
Orso ?…
ORSO.
Oui, c’est moi, Orso !… Qu’as-tu ?… Réponds-moi ?… Cette pâleur ? Cette fièvre !…
CORDELIA, avec bonheur.
Ah ! te voilà enfin !.. (Tristement.) Mais trop tard ! (Retombant avec un soupir.) Trop tard !…
ORSO, debout, se tournant vers la foule.
Du secours !…
TOUS, tirant l’épée.
Arrière !
ORSO, à ses amis.
Aidez-moi !…
LES CHEFS, tirant leurs épées et faisant cercle autour d’eux à distance.
Arrière, Orso !
ORSO.
Vous… mes amis !… vous ?…
MALERBA.
Tu l’as voulu !…
UGONE.
Tes mains ont touché les siennes !…
SPLENDIANO.
Il y va du salut de tout un peuple !… (Mouvement d’Orne.)
TOUS, l’épée tournée vers lui et réfugiés sur les marches du chœur.
Arrière !
ORSO.
Quoi ?… lâches !… rien pour elle !… ni pitié… ni secours !…