avec ton or ! — Je veux que tu le chasses avec ton fer !… (Protestations, les répliques se croisent vivement avec colère.)
Et où est-il, notre fer ?
Où sont nos lances ?…
Nos alliés ?…
As-tu des renforts ?…
Oui ! j’ai des renforts… oui, j’ai des alliés !… (Mouvement de surprise, il continue : ) Oui !… j’ai des soldats, prêts à me suivre !…
Quels soldats ?
Les cinq mille proscrits de la ville !… (Il montre les prisonniers.) et ceux-ci d’abord, les plus braves !… (Orage de protestations furieuses.)
Les captifs ?… les Gibelins ?… Horreur !… (Tous lui montrent le poing, le menacent de leurs armes, l’insultent, vociférant à la fois.) Honte sur toi, Orso ! honte !
Est-ce une Gibeline qui t’a sauvé ?…
Retourne aux enfers… d’où tu sors !…
Va-t-en, traître, va-t-en !
Rugis, peuple !… Celui-là ne t’a jamais aimé qui ne te dit pas la vérité, au mépris de tes fureurs !…
Arrête, Orso !… Le Tribunal du Peuple a décrété que ce-