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ACTE QUATRIÈME.

ORSO.

Et, si je succombe ?…

CORDELIA.

Mort ou vivant !… je t’ai déjà pardonné !

ORSO.

Courage donc, mon cœur ! — Et va livrer le plus beau des combats, Orso !… Va combattre la Guerre ! (Il s’élance dehors. — Rumeurs dans la rue : ) À mort ! Giugurta !

CORDELIA, effrayée.

Grand Dieu !… Ces cris !…

UBERTA, paraissant au fond, effarée.

Cordelia !… Ton frère est pris !… (Cordelia pousse un cri terrible et court à la fenêtre. — La toile tombe.)