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VII

Le Courage des Jeunes Filles
aux Examens


Ma chère cousine. Avez-vous eu l’idée, parfois, par ces chaudes journées de juillet, de pénétrer rue Mabillon, dans le grand hall où se pressent les héroïnes de l’instruction publique, ou bien dans la cour tumultueuse du Conservatoire, que des élèves arpentent sans but, en attendant l’appel de leur classe ?

Ici, là, — partout, d’ailleurs : à la Sorbonne, aux Facultés, — on passe des examens. C’est la saison.

La cervelle des candidats éclate, leur cœur bat des charges désordonnées, leur imagination s’affole… On redoute une épreuve qu’on attend avec fièvre ; on voudrait avancer l’heure fatale et, cependant, la retarder indéfiniment ;