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la jeune fille.
qui ne pouvait se résoudre à l’immobilité, entreprit sur les vitres une marche rythmée sur le chant de la locomotive, et que l’on eut notée à peu près ainsi :
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Pendant un temps qui me parut interminable, il fallut subir l’énervant exercice, et, tandis que les doigts s’escrimaient bêtement et répétaient à satiété leur
![](http://upload.wikimedia.org/wikisource/fr/thumb/9/93/Sarcey_-_La_route_du_bonheur_%2C_page_38B.jpg/450px-Sarcey_-_La_route_du_bonheur_%2C_page_38B.jpg)
les vers de Victor Hugo me remontaient à la mémoire :
Il fit le doigt de la femme,
Chef-d’œuvre auguste et charmant,
Ce doigt fait pour toucher l’âme,
Et montrer le firmament.
— Quelle âme, pensais-je, retiendront jamais ces doigts agités de la danse de Saint-Guy, qui trépident sans cause et ne se posent jamais ? Quels chagrins sauront-ils apaiser, quelles peines sauront-ils endormir, quelles caresses donneront-