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Bavardes et Bavardages


M. Marcel Prévost s’occupe constamment de nous, à la façon d’un oncle jeune encore, et cependant très clairvoyant, qui aurait beaucoup de petites « Françoises » à guider dans la vie. Il aime et apprécie la femme, il la traite avec une galanterie sérieuse un peu protectrice sait fort, bien qu’elle peut et doit être autre chose que l’enfant gâtée, capricieuse, sans cervelle, dont les romanciers ont fait, jusqu’à présent, leur pâture quotidienne. Et il s’est demandé comment il se pouvait qu’avec des dons et des vertus qui la rendent l’égale de l’homme, elle lui demeurât, en général, très inférieure. Or, savez-vous le fruit de sa belle découverte ?

Il a trouvé que nous étions bavardes, mais bavardes comme des pies, et n’a pas hésité à