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la dépression des vacances.

mais que nous prenions la peine de les rajuster et que, doucement, le vent les gonfle, nous voilà maîtres de l’espace, allant droit au but.

Notre volonté est comme ces voiles : dans le moment des vacances, elle plie et semble une épave ; la minute difficile est celle où il faut la tendre.

Ensuite, et c’est ce que j’ai voulu vous écrire, cousine, cela va tout seul.

Si jamais vous sentez en votre équilibre quelque défaillance à la chute des vacances, n’y prenez point garde, cousine. Au premier jour de travail, je vous le promets, le malaise passera.