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LE TUTU


chez lui que je me rendais, chez lui, rue d’Assas, chez lui, ici, chez lui, là-bas ; je buvais de l’absinthe avec lui, voilà pourquoi je puais l’anis en rentrant auprès de vous… Vos féculents ne m’ont pas fait maigrir… Qu’on me fourre au Père-Lachaise… Ce qui m’a tuée, c’est le tutu…

Et elle répéta : Tutututututu.

Le bras fut scié.

Alors, elle roula par terre, morte.

Quand le corps fut mis en bière, on se dirigea vers la station de Bourg-la-Reine. La nuit était noire. La route était douce. La campagne sentait bon. Sa mère lui dit :

— Hein ? la voilà, la sainte Délivrance. Le bonheur arrive toujours un jour…

À la gare, des jeunes gens chantaient. La Pondeuse était là. Mauri lui demanda :

— Explique-moi donc comment il fait clair dans une maison sans fenêtres. Tu te rappelles, Messé-Malou ?